Ségolène Royal s'entretient avec Romano Prodi

Publié le par Désirs d'avenir 57

Ségolène Royal, favorite à l'investiture du Parti socialiste pour la présidentielle française de 2007, a entamé mardi à Rome une tournée européenne destinée à conforter son image sur la scène internationale. Elle a rencontré le président du Conseil italien Romano Prodi, qui à la tête d'une coalition de centre gauche a chassé Silvio Berlusconi du pouvoir en avril. "Avant de parler des questions européennes, il est important de savoir ce que les autres pensent, c'est pourquoi j'irai aussi en Espagne", a dit à l'issue de cette rencontre Ségolène Royal, dont les détracteurs au sein du PS lui reprochent son manque d'expérience sur la scène internationale. La présidente de la région Poitou-Charentes se rendra également à Bruxelles.

Elle a précisé qu'elle avait trouvé Romano Prodi "très optimiste sur l'avenir de l'Italie, prenant à bras de corps les problèmes du déficit budgétaire et optimiste sur la façon dont il va réussir à les régler". A propos du Liban, où l'Italie joue un rôle de premier plan dans les opérations de maintien de la paix, elle a fait part de "l'admiration" des Français pour l'engagement du gouvernement de Rome. Evoquant le dossier de l'immigration, la responsable socialiste a salué "les réformes courageuses que l'Italie mène actuellement, en particulier sur l'accès à nationalité et en même temps sur le renforcement des contrôles" aux frontières. "Nous avons parlé des relations avec l'Afrique et des préoccupations soulevées par le creusement des inégalités entre le continent africain et l'Europe", a-t-elle souligné. Lundi, Ségolène Royal avait participé à une réunion publique des Démocrates de gauche (ex-communistes) de Piero Fassino, le premier parti de la coalition au pouvoir. Interrogé mardi sur ses préférences quant au candidat socialiste à la présidentielle française, Fassino a dit "observer avec beaucoup de sympathie tout le débat qui est en train de se développer dans la gauche française, surtout dans le Parti socialiste". "Il est évident que nous souhaitons que les socialistes soient en mesure d'avancer une candidature qui soit capable de vaincre mais ce n'est pas à moi d'entrer dans le débat", a-t-il dit. "Il est évident que si les socialistes choisissent Ségolène Royal comme candidate, nous ferons tout ce que est dans nos possibilités pour que cette candidate vainque."

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