Une ovation pour Ségolène Royal à Porto !

Publié le par Désirs d'avenir 57

Ségolène Royal, la candidate socialiste à la présidence française, accueillie comme une star par les socialistes européens réunis jeudi en congrès à Porto, au Portugal, a affiché sa volonté de "remettre l'Europe en mouvement". Après un voyage agité au Proche-Orient, Mme Royal s'est appliquée à conforter sa stature internationale lors de ce congrès du Parti socialiste européen (PSE). "J'ai besoin de vous", a-t-elle lancé d'emblée à ses pairs européens après une entrée scandée par les applaudissements dans la salle voûtée des anciennes douanes du port de Porto, où se tient le congrès. Le Premier ministre portugais José Socrates lui a offert une gerbe de roses rouges avant de lui lancer: "Nous avons la nostalgie de la France". "Nous te soutenons tous, Ségolène", a-t-il dit en portugais avant de s'exclamer en français: "Bonne chance". Avant M. Socrates, le président du PSE, le Danois Poul Nyrup Rasmussen, et celui du groupe socialiste au Parlement européen, l'Allemand Martin Schulz, avaient également prodigué leur voeux de succès à la candidate. Vêtue d'une veste rose fuchsia et d'une jupe de velours noir, un sourire éclatant aux lèvres, Mme Royal, du haut de la tribune du PSE, a décliné son programme et sa méthode "pour construire une Europe des gens": "Je veux, si je suis élue, remettre l'Europe en mouvement, lui redonner un souffle", a-t-elle assuré. "Je veux que l'Europe avance par la preuve et l'action, il faut construire l'Europe des gens, qui réussit à lutter contre le chômage, contre la vie chère, contre toutes les formes de précarité", a-t-elle ajouté. Mme Royal en a appelé à la "responsabilité historique" des socialistes européens, évoquant un monde "du désordre établi", leur demandant "d'inventer" pour "établir un ordre international juste", a-t-elle lancé. Elle a insisté sur son engagement socialiste et a promis, si elle est élue, "de participer à chaque réunion des leaders socialistes avant les sommets européens et les grandes conférences internationales". Dans un discours très consensuel, où elle a égratigné au passage le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet, lui déniant "le droit de décider de l'avenir" de l'économie européenne, elle a souhaité que les questions institutionnelles européennes puissent "déboucher pendant la présidence française" de l'UE, au second semestre 2008.

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