Quelques réactions après la présentation du pacte présidentiel par Ségolène Royal
François Hollande, premier secrétaire du PS: «Nous sommes au début d'une belle aventure. C'est un moment important. La campagne s'engage aujourd'hui vraiment.» François Rebsamen, codirecteur de la campagne de Royal: «Ne nous replions pas sur nous-mêmes, tournons-nous vers nos concitoyens, dialoguons avec eux.» Patrick Mennucci, directeur adjoint de la campagne: «Un espoir va se lever à partir des propositions de Ségolène Royal. Nous faisons une campagne de premier tour, une campagne de conviction vers les Français qui se reconnaissent dans notre famille politique.» Arnaud Montebourg, député PS: «Ségolène Royal est habitée par la France. Elle a montré sa vision du pays, elle a même détaillé les outils par lesquels elle veut transformer de fond en comble le système politique et même économique.» Jack Lang, « conseiller spécial » de Mme Royal: «Ça a vibré fort, la raison et l'émotion ont alterné, c'était loin du discours obligé. C'est un vrai rebond de la campagne.» Pierre Moscovici, député européen PS: «C'est un discours qui a une vision. Les Français savent maintenant à quel choix de société ils sont appelés: ce sera vraiment la droite contre la gauche solidaire.» Jean-Paul Huchon, président PS d'Ile-de-France: «Nous allons avoir une présidence qui sera celle de tous les Français, ce qui est très différent de la position très élitiste de Sarkozy. Je l'ai trouvée aussi assez libérée émotionnellement.» Benoît Hamon, député européen PS: «C'est autour de la question sociale, de la manière dont on peut améliorer concrètement la vie des gens, que va se construire une campagne qui distingue clairement un projet de droite et un projet de gauche.» David Assouline, sénateur PS: «C'est une journée qui permet de mettre bout à bout les trois étages de la fusée des propositions. Il y avait le projet socialiste, les idées de Ségolène Royal, aujourd'hui on y accroche ce qui est sorti des débats participatifs: l'ensemble fait la fusée qui va démarrer dans un élan populaire énorme.» Razzye Hammadi, président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS): «Il faut encore plus de militantisme, de mobilisation». «Jamais la gauche n'est apparue autant comme le débouché politique et naturel des mouvements sociaux.» Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC): «C'est le vrai début de la campagne. Ségolène Royal a donné une feuille de route.»