La valorisation de notre pacte présidentiel est évaluée à 35 milliards d’euros. Le candidat de l'UMP c'est l'homme qui valait 124 milliards d'euros ! Qui est crédible en matière d'économie ?

Publié le par Désirs d'avenir 57

Au lendemain du discours-programme de Ségolène Royal à Villepinte, le porte-parole du PS Julien Dray a assuré lundi que toutes les propositions de la candidate socialiste seraient financées "sans augmentation des prélèvements obligatoires". Rappelant que Ségolène Royal avait abordé dans son discours, "dès le départ la question de la dette", Julien Dray a souligné lors d'un point presse au siège du PS, que l'un des grands axes de son programme était de "maîtriser la dépense publique, la réorganiser" et de "faire des économies", tout en relançant "la croissance". Répondant aux critiques, notamment de la droite, sur l'absence de précisions sur le financement des propositions socialiste, Julien Dray a toutefois précisé qu'"il y aura une réforme fiscale, qui modifiera un certain nombre de choses, notamment sur le poids de ces financements liés à l'impôt". Il a ajouté que dans les semaines à venir, "à chaque étape", serait donné le détail du "chiffrage du projet socialiste". Assurant faire lui aussi le calcul des propositions de la droite, il a retourné l'argument du camp d'en face: "comment Monsieur Sarkozy finance 68 milliards de baisse de prélèvements", et les "50 milliards de dépenses supplémentaires qu'il a annoncés"? "Ca fait lourd", a-t-il critiqué. "Quand Monsieur Breton (...) vient nous dire ce qu'il ne faut pas faire en économie, nous l'écoutons parce que nous savons que c'est un expert, surtout (...) quand on regarde (...) le déficit commercial de la France, record, de 30 milliards", a-t-il aussi ironisé. Sur Europe-1, le secrétaire national du PS chargé de l'économie, Eric Besson, a assuré de son côté que "le projet des socialistes ne dépassera pas cette enveloppe de 32 milliards de dépense nette (...) que nous avions donnée début juillet. Quant au discours de Nicolas Sarkozy à la Mutualité dimanche, Julien Dray a jugé que "tout le monde avait bien compris que cet événement était monté de toute pièce, à toute vitesse" pour contrer le discours de Ségolène Royal. "On était vraiment dans la copie, puisque, même sur les termes, on a essayé de créer une confusion", a-t-il jugé. Face au pacte présidentiel qui allait être proposé par Ségolène Royal, "tout d'un coup, on a vu fleurir dimanche matin un pacte républicain, dont d'ailleurs on ne sait pas bien ce qu'il est. Mais si j'ai bien compris, c'est un pacte entre André Santini et Nicolas Sarkozy", a-t-il raillé, évoquant le ralliement du député UDF au candidat UMP officialisé la veille.

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